Votre âme est un parfum subtil dans une armoire,
Votre âme est un baiser que je n'aurai jamais,
Votre âme est un lac bleu que nul autan ne moire;
Votre âme est un parfum subtil dans une armoire,
Votre âme est un baiser que je n'aurai jamais,
Votre âme est un lac bleu que nul autan ne moire;
Votre âme est une enfant que je voudrais bercer
En mes bras trop humains pour porter ce fantôme,
Ce fantôme d'enfant qui pourrait me lasser,
Et je veux vous conter comme un bon Chrysostome
La beauté de votre âme aperçue à demi
Autant qu'on peut voir une monade, un atome.
Votre âme est dans la paix comme cloître endormi.
Des larrons useront de plus d'un stratagème
Pour ouvrir le portail qui forclot l'ennemi.
Три лилии, лилии три на могиле моей без креста.
Три лилии, чью позолоту холодные ветры сдувают,
И чёрное небо, пролившись дождём, их порой омывает,
И словно у скипетров грозных, торжественна их красота.
Растёт из раны одна, и как только закат запылает,
Окровавленной кажется скорбная лилия та.
Три лилии, лилии три на могиле моей без креста.
Три лилии, чью позолоту холодные ветры сдувают.
Другая из сердца растёт моего, что так сильно страдает
На ложе червивом; а третья корнями мне рот разрывает.
Они на могиле моей одиноко растут, и пуста
Вокруг них земля, и, как жизнь моя, проклята их красота.
Три лилии, лилии три на могиле моей без креста...
Mon beau tzigane mon amant
Écoute les cloches qui sonnent
Nous nous aimions éperdument
Croyant n’être vus de personne
Mais nous étions bien mal cachés
Toutes les cloches à la ronde
Nous ont vus du haut des clochers
Et le disent à tout le monde
Легчайшей тенью вы слетаете опять
И словно нехотя пытаетесь играть
Ноктюрн или романс, в котором сердце тонет, ―
Да так, что гаснет звук, лишь палец клавиш тронет,
А пианино вслед, как плакальщица, стонет.
Je passais au bord de la Seine
Un livre ancien sous le bras
Le fleuve est pareil à ma peine
Il s'écoule et ne tarit pas
Quand donc finira la semaine
Belles journées, souris du temps,
Vous rongez peu à peu ma vie.
Dieu! Je vais avoir vingt-huit ans,
Et mal vécus, à mon envie.
Souriront quand je passerai
Je ne saurai plus où me mettre
Tu seras loin Je pleurerai
J’en mourrai peut-être
Comme un éléphant son ivoire,
J’ai en bouche un bien précieux.
Pourpre mort!... J’achète ma gloire
Au prix des mots mélodieux.
Tu t’acharnes sur la beauté.
Et quelles femmes ont été
Victimes de ta cruauté!
Ève, Euridice, Cléopâtre;
J’en connais encor trois ou quatre.