Сюлли-Прюдом

S’il n’était rien de bleu que le ciel et la mer,

De blond que les épis, de rose que les roses,

S’il n’était de beauté qu’aux insensibles choses,

Le plaisir d’admirer ne serait point amer.

Mais avec l’océan, la campagne et l’éther,

Des formes d’un attrait douloureux sont écloses

Le charme des regards, des sourires, des poses,

Mord trop avant dans l’âme, ô femme! il est trop cher

Nous t’aimons, et de là les douleurs infinies:

Car Dieu, qui fit la grâce avec des harmonies,

Fit l’amour d’un soupir qui n’est pas mutuel.

Mais je veux, revêtant l’art sacré pour armure,

Voir des lèvres, des yeux, l’or d’une chevelure,

Comme l’épi, la rose, et la mer, et le ciel.

Une image en mon cœur peut périr effacée,

Mais non pas tout entière; elle y devient pensée

Je garde la douceur de vos traits disparus.

Que je me suis souvent éloigné, l’œil humide,

Avec l’adieu glacé d’une vierge timide

Que je chéris toujours et ne reverrai plus!

Человек рождается и умирает одиноким.

Все побеждается любовью!

Пути разбойника, святого

Неразделимы.

Толпа — назойливое стадо.

Раз двое взошли на утес вековой

И очи закрыли, и слушали море.

— Ко мне звуки рая несутся волной!

— Я слышу стон ада, в нем вечное горе!

И оба очнулись. Пред ними шумел

Седой океан, и волна говорила,

Но каждому разную песню он пел, -

Ту песню, что жизнь им в сердцах их сложила.